Je viens de réaliser que je n'avais aucun courage, pour quoi que ce soit. Aussi bien dans mon travail, dans ma famille, avec mes amis ou dans mes relations amoureuses. Et encore moins dans ma vie en général.
Il se moque de moi et me fait souffrir. Et moi pauvre conne je ne dis rien, je subis et j'ai les boules.
Ils ont cru pouvoir comprendre comment ça se passait là haut, comment je pouvais penser et qu'est ce qui me poussait à faire tout cela.
Aucun de vous ne l'a compris.
Pourtant c'est simple, il y a de bonnes raisons. J'ai peur d'être rejetée par vous, alors que vous êtes tellement importants pour moi. Arthur l'a déjà fait lui. C'est à peine si on se parle en ce moment. Vive la collocation.
Antoine aussi, à sa manière. Il s'est senti blessé que son sentiment d'amour ne soit pas réciproque, du coup il m'a catalogué "la plus grosse biatch que la terre n'est jamais porté".
Pitié, achevez-moi ou faites changer les choses, mais que quelque chose se passe.
J'aimerai être (enfin) à la période des fêtes, d'une part parce que la plus grosse partie de mon activité professionnelle sera passée (non je ne suis pas l'elfe cochonne du vieux barbu), et d'autre part parce que j'aime faire des cadeaux.
La question qui me taraude déjà est : est ce que je dois faire un cadeau à Arthur ? Non. Cet enfoiré, handicapé des sentiments, n'en vaut pas la peine.
Sinon j'essaye de remplir ma vie avec des projets professionnels très différents de ma voie, comme la musique par exemple.
Encore un blog utile tiens.
Partager les dépenses pour la bouffe, pour les charges, passer de bons moments ensemble dans le salon, être là l'un pour l'autre, et tout cela dans une ambiance de franche camaraderie ... Voila comment Arthur m'avait présenté l'idée de s'installer ensemble en juin dernier.
Amis depuis deux ans sans aucun moments houleux, je me suis dit "ok let's go !" et je me suis installée à l'appart un mois plus tard. Seulement voila, avec Arthur on couche aussi ensemble. Mais de franche camaraderie à "chacun sa chambre", on est passé à "tiens dormons/baisons ensemble tous les soirs c'est plus fun".
Mauvaise idée, très très mauvaise.
De "nous ne sommes qu'un plan cul, une version améliorée de l'amitié", nous sommes passés à "bonjour moi c'est Beckie et je suis bien avec Arthur, la vie avec lui est cool" et à "moi, Arthur, aime liberté et personne d'autre".
Beckie : Des fois tu ne te dis pas que ca serait plus simple (ou mieux) si on se mettait carrément ensemble ? Hum ?
Arthur : C'est quoi ce délire ??? Une blague ?!? On est pas bien comme ça ? C'est juste du cul non ?
Beckie : ...
Arthur : Je n'aime personne, que moi et je suis un connard égoïste.
Ca c'est sûr.
Conclusion : Beckie, abrutie finie, idiote qui ne rencontrera jamais personne.
... sur un blog n'est pas une chose simple à faire.
Je suis Beckie (mais bien sûr que c'est mon vrai prénom, qu'est ce que tu crois ?), petite vingtaine. Dans le désordre :
- rock'n'roll
- passionnée
- pas sociale du tout
- travailleuse, même si c'est nul
- vis avec Arthur, même si c'est nul
